Pensée unique et délit d'opinion

cohenBien que la Paternité lui en soit aujourd'hui  contestée, la célèbre phrase attribuée à Voltaire : Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dîtes, mais je me battrai pour que vous ayez le droit de le dire  semblait depuis le XVIIIe siècle un héritage culturel commun à tous les démocrates, quelles qu'en fussent les opinions politiques ! 

Bien sûr, sous les deux septennats du premier Président socialiste de la Vème République, au motif de reéquilibrage au sein du service public audiovisuel,  la "Voix officielle de la France",  furent recrutés et promus dans les médias  des "journalistes" et "leaders d'opinion" de sensibilité socialo-communiste, conformément à la tradition héritée de la IVème République, lorsque le PC acquit par la menace à la Libération pouvoir exclusif de recrutement par l'intermédiaire de son annexe syndicale des ouvriers du Livre, des cheminots SNCF et des électriciens gaziers d'EDF-GDF, dont le surpuissant Comité d'Entreprise grâce au 1% qui lui était reversé par l'Entreprise figurait au rang des principales "pompes à fric" du Parti des Soviets.
En cette période ou la "lutte des classes était censée garantir des matins radieux sous la protection du petit Père des Peuples", iidées portées et défendues par un philosophe aussi prestigieux que SARTRE, le fait que l'accès à ces entreprises d'Etat fut interdite à toute personne étrangère à la nomenklatura  communiste, comme dans toute bonne "démocratie populaire", ne créait point débat, chacun faisant mine de s'en accommoder pour prix à payer de la "paix sociale", en une  période d'expansion économique sans égale dans l'histoire, dont tous les français bénéficiaient peu ou prou !

Par ailleurs, ce sont les technostructures,  même au sein d'institutions réputées "indépendantes" indispensables au bon fonctionnement d'un état démocratique,  telles l'Ecole Supérieure de Journalisme de Lille ou l'Ecole Nationale de la Magistrature de Bordeaux, en charge de la formation de l'élite journalistique ou judiciaire du pays, qui, par la grâce de nominations politiques furent noyautées par des directions et enseignants sensibles aux idées de gauche, garantissant la formation puis  l'arrivée au sein des médias et de nos cours de justice,  de journalistes et magistrats étroitement formés aux idées socialistes.

Durant les alternances démocratiques, cette tendance lourde aurait du être corrigée, mais les cris d'orfraie des leaders d'opinion précédemment mis en place,  les accusations de "chasse aux sorcières" et dénonciations "de viol des libertés de la presse ou de la justice", ainsi que quelques mouvements sociaux bien orchestrés, eurent tôt fait d'anéantir toute volonté de réforme dans un sens plus démocratique et égalitaire.

Et ajourd'hui, alors que les pouvoirs exécutif et législatif sont entièrement contrôlés par un seul parti, ainsi que les collectivités régionales et départementales, que la quasi-totalité des collectivités locales, que les magistrats, aussi bien de l'ordre judiciaire qu'administratif ont reçu une formation idéologiquement orientée dont le strict respect est gage d'un cursus professionel réussi, que l'Ecole Supérieure de Journalisme de Lille produit des Journalistes formatés de sensibilité uniforme socialo-bobo-gay qui dirigent et orientent la ligne éditoriale des médias audiovisuels de service public, de la chaîne privée socialiste de tv cryptée, et des plus importants quotidiens nationaux entre les mains de financiers socialistes, comment s'étonner que des journalistes de service public (c'est-à-dire payés par l'argent public de la redevance TV dont tout contribuable est taxé), puissent défendre aussi innocemment ce qui constitue à leurs yeux la mission supérieure de leur profession,  LA DEFENSE DU PARLER UNIQUE SOCIALISTE ET DE L'IDEOLOGIE DOMINANTE BOBO-GAY DONT IL SONT LES HERAUTS ET LES DEFENSEURS, et , par voie de conséquence, l'INTERDICTION D'EXPRESSION DE TOUTE OPINION DEMOCRATIQUE DEVIANTE, QUALIFIEE DES LORS SANS NUANCE DE FASCISTE, RACISTE et HOMOPHOBE !  Il ne s'agit plus d'informer dans le respect du lecteur ou auditeur avec neutralité, mais d'éduquer les masses imbéciles, comme a pu le faire pendant des années sur une chaîne de service public la militante Audrey PULVARD.

Ainsi va le Démocratie socialiste, incapable d'écouter et respecter l'opinion d'autrui ; avec désormais des FOUQUIER TINVILLE aussi prestigieux que les journalistes Audrey PULVARD ou Aymeric CARON, des leaders d'opinion charismatiques tels le procureur gay à l'audiovisuel Laurent RUQUIER, ou des philosophes aussi profonds que Nicolas BEDOS,  Stéphane GUILLON voire l'ancienne magistrate écologiste Eva JOLY, tombeuse de Lionel JOSPIN en 2002, les bûchers pour Hérésie et les autodafés sur la place publique pour cause de pensées déviantes et hérétiques peuvent joyeusement crépiter, avec la bienveillante sollicitude d'un Président normal, bonhomme et anticatholique, qui s'était donné pour mission première de rassembler tous les français autour de lui !

La stupéfiante conception journalistique de service public défendue par Patrick Cohen, de FRANCE INTER et FRANCE TELEVISION face à Frédéric Taddei

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