A la fin des années 1960, au début des années 1970, bien avant qu'Hollande, Valls, Taubira, Vallaud-Belkacem et consorts ne viennent détruire le creuset où s'est forgé le socle intellectuel, moral et historique de notre civilisation, la matrice de la fierté commune et de l'affect collectif d'appartenir à un grand état-nation,
tel que Dominique de Villepin l'avait en toute modestie défini lors de son discours devant l'assemblée générale des nations unies le 14 février 2003 :
"Et c'est un vieux pays, la France, d'un vieux continent comme le mien, l'Europe, qui vous le dit aujourd'hui, qui a connu les guerres, l'occupation, la barbarie. Un pays qui n'oublie pas et qui sait tout ce qu'il doit aux combattants de la liberté venus d'Amérique et d'ailleurs. Et qui pourtant n'a cessé de se tenir debout face à l'Histoire et devant les hommes",
le programme d'histoire de Terminale couvrait le XXe siècle jusqu'à la fin de la seconde guerre mondiale et était largement occupé par les deux conflits mondiaux qui ont ensanglanté ce siècle terrible ; le pré-requis à l'étude de la première guerre mondiale était la lecture de deux ouvrages incontournables : "LES CROIX DE BOIS", de Roland Dorgelès, pour les soldats français et "A L'OUEST, RIEN DE NOUVEAU" d'Erich Maria Remarque pour les combattants allemands, si proches l'un de l'autre dans leur commune humanité, dans la description des souffrances endurées des deux côtés, leurs horreurs, le rejet et le dégoût de la guerre ! A ces lectures obligatoires, on pouvait ajouter le "CEUX DE 14" de Maurice Genevois, "LE FEU" d'Henri Barbusse, rédigés par des écrivains combattants en première ligne où l'on retrouve des récits similaires et terribles.
Autant de témoignages dont seront désormais privés nos petits-enfants, puisque astreints à l'enseignement de l'histoire de l'ISLAM ainsi qu'à l'étude des versets du Coran, à la dénonciation des méfaits des colons français dans les territoires d'outre-mer, en Afrique et en Asie ; à la dénonciation de l'esclavagisme européen - notamment en Guyane -, puisqu'il ne faut surtout pas évoquer l’esclavagisme musulman sur les populations africaines, toujours florissant aujourd'hui mais censuré par Mme TAUBIRA.
Donc "Moi Je, déterminé, combatif" et désormais, depuis le 14 jullet, "audacieux !", dans le rôle du grand "Commemorator" dans lequel il s'est incrusté pour gagner en popularité et accaparer à son profit exclusif des célébrations mémorielles nationales, a cru devoir reprendre les si profondes paroles de DORGELES pour les massacrer à la fin par une notation personnelle :
"Parce qu’il n’y a rien de plus terrible pour un soldat déjà anonyme que de mourir inconnu"
tellement grotesque et navrant qu'il faut le voir et l'entendre pour y croire !