En ces tristes journées de confinement, alors que les loups sont entrés dans villes et villages, que la menace insidieuse plane silencieusement au coin de chaque rue désertée de nos cités fantômes, que la mort fauche indistinctement jeunes et vieux,
"sans dents" ruraux et jeunes citadins "bobos" vainqueurs du "nouvel ordre mondialisé", comment ne pas citer les vers du poème d'Aragon, "Est-ce ainsi que les hommes vivent ?" mis en musique par Léo Ferré et repris par de nombreux interprètes, qui "trotte" dans nos têtes :
Imperceptiblement, en ce temps de "folie" annoncé par un quinquennat 2012-2017 ou l'absurde, le ridicule et l'irresponsabilité ont atteint des niveaux prodigieux au sein d'une société supposée civilisée, reviennent les images, héritées de nos livres d'histoire, d'une autre période clé : la fin du XVe et le début du XVIe siècle. La FRANCE jeune et rayonnante, puissance dominante européenne par sa démographie, avec ses 21 millions d'habitants au milieu du XIVe siècle, vient d'affronter deux terribles fléaux : la désastreuse Guerre de Cent ans qui a opposé la dynasties normande des Plantagenets, régnante sur l'Angleterre depuis la victoire de Guillaume le Conquérant à Hastings et réclame son dû sur le trône de France en vertu des règles dynastiques, aux Valois, lignée installée par un tour de passe-passe et qui finalement l'emportera suite à l’intervention miraculeuse d'une jeune bergère illuminée de Domrémy.. Mais bien plus encore que ces destructions humaines, les terribles épidémies de peste noire qui ruinèrent villes et campagnes de ce royaume prospère et décimèrent la population qui ne comptait plus dans le dernier quart du XIVe siècle que sept millions d'âmes à l'issue d'une terrible; d'une fatale hémorragie. Sorti tel un mort-vivant de ces catastrophes et durablement exsangue et anémié, le pays ne peut qu'assister stupéfait aux changements majeurs qui affectent l'occident chrétien (Fernand BraudelL'Identité de la France, tome 2.1
Pour le géant démographique et économique du monde occidental, le temps de la jeunesse insouciante est fini ; après les "foires de Champagne" qui faisaient la prospérité du pays, l'économie-monde a désormais migré sur l'arc formé par les très prospères et riches villes commerçantes du nord de l'Italie et leurs homologues flamandes du nord de l'Europe, suivant l'axe rhin-alpes devenu l'axe commercial principal européen. Après "le temps des Cathédrales" et les merveilles produites par les artisans et artistes du nord de la France, ce sont des cités italiennes que viennent les novations artistiques et littéraires, des villes comme FLORENCE, VENISE, ROME qui vont révolutionner les arts et l'architecture de l'occident, avec ce que l'histoire nommera la "Renaissance" ; les "Grandes Inventions", notamment l'imprimerie, écrivent les pages d'une ère nouvelle alors que de hardis navigateurs ouvrent les routes vers de nouveaux continents où l'Europe va bientôt se projeter.
Oui, c'était un temps déraisonnable, on avait mis les morts à table !.
Des prospères et actives FLANDRES drapières, dopées par le développement de l'imprimerie, viennent également des innovations révolutionnaires, qui contestent l'ordre social, politique et religieux hérités du moyen-âge, notamment leurs excès, et visent à tout renverser pour les remplacer par une société plus juste et humaine. L'ouvrage du philosophe néerlandais ERASME en constitue le titre le plus connu ; avec l'humour joyeux et la distanciation qui le caractérisent, il sème dans ELOGE DE LA FOLIE (1509) les bases de la contestation de l'ordre établi, et notamment le dogmatisme et le fanatisme qui en sont les marques éminentes. Ainsi évolue l'humanisme chrétien et le projet d'Erasme de ramener la métaphysique vers plus de mesure humaine, moins d'intolérance et de sectarisme. L'histoire lui dévoluera, par ce petit ouvrage simple et sans ambition, le rôle de dynamiteur de l'ordre ancien, et d'avoir ouvert les portes de la Réforme Protestante qui va ensanglanter l'Europe du XVIe siècle.
Mais l'esprit réformateur que manifeste ERASME dans ce livre, est déjà présent en 1494 dans l’œuvre iconique de son compatriote, le peintre Jérôme BOSCH, une huile sur bois connue sous le nom de LITHOTOMIE, ou L'EXTRACTION DE LA PIERRE DE FOLIE. Elle est révolutionnaire car elle ne met pas en scène, comme l'art classique sacré de la péninsule italienne de grandes compositions religieuses édifiantes, ou la représentation de héros de l'antiquité gréco-latine, mais des gens très simples et communs, dans leurs activités quotidiennes. Le fond est un paysage classique du plat pays, avec en arrière plan le clocher d'une église et dans les champs des laboureurs au travail. Quatre personnages principaux occupent le premier plan ; il s'agit de la représentation d'une scène commune sur une place de marché. Un bonimenteur de foire, un de ces artisans à la vaste palette d'activités (barbiers -arracheurs de dents - guérisseurs - vendeurs de potion - chirurgien) vendant services et potions miracles aux chalands ou aux malades, pratique sur son patient, engoncé sur un fauteuil, une trépanation afin d'extraire de sa boîte crânienne la "pierre dite de folie", méthode classique pour traiter maux de tête et céphalées mais surtout les maladies mentales et psychiatriques ! Après ouverture du crâne, le "charlatan" extrayait et présentait, par un tour de passe-passe, à l'admiration des badauds émerveillés par son art les grains (d'où l'expression "avoir un grain"), la pierre ou même l'araignée dont il prétendait venir de soulager le patient.
Mais en l'occurence, le bateleur de foire, le charlatan est coiffé d'un entonnoir renversé ; l'entonnoir est, au moyen-âge, symbôle de sagesse et de savoir, car c'est par lui que passent tous ces savoirs qui vont éclairer le cerveau humain ; mais, en l'occurence, il est renversé. Donc, sa signification est à l'opposé de celle classique. Il devient symbole de tromperie, de mensonge, et, depuis l'oeuvre de BOSCH, de la folie. Le savant trompe l'ignorant, le puissant le faible, le riche le pauvre, l'homme d'église le fidèle. C'est en cela que cette dénonciation est révolutionnaire, et détonne dans la production de la fin du XVe siècle ! D'autant plus que deux témoins assistent à l'opération, certainement les deux rabatteurs qui ont conduit le vil hobereau sur le siège de torture du charlatan. Ils appartiennent tous deux au clergé, cette classe privilégiée, qui prêche la morale de l'Evangile et donne l'exemple d'une existence pècheresse, de la luxure et du cumul des richesses, trompe pour mieux le duper et tenir en laisse le bas peuple. Le "Clerc" d'abord, tend une main vers la patient en signe de soutien ; c'est le "bonimenteur" qui soulage et encourage le patient, mais porte surtout une cruche en signe d'addiction au vin ou à la bière Sa consoeur, une "nonne" assiste intéressée à la scène, mais porte sur sa tête un livre en équilibre, certainement la Bible dont sa main tendue semble diriger le flux vers la patient, comme la communion lave le fidèle de ses pêchés.
Scène évidemment ô combien symbolique d'une époque troublée où une civilisation disparaît pour basculer vers de nouvelles valeurs ; par bien des côtés, une répétition de notre temps !
Nous sommes désormais, très loin du "plat pays", transportés chez les "bisounours", en socialie bien-pensante, étouffante de conformisme où règne, entretenu par les médias, le dogmatisme totalitaire de la pensée unique ; où un tribunal médiatique sectaire et univoque dénonce - accable et détruit toute pensée non conforme à la vérité maçonnique et livre son auteur - pour expier son hérésie - à un Tribunal d'exception de l'Inquisition (le PNF) tenu par une mafia de militants politiques trotkistes socialistes, qui purifiera son âme par le feu du bûcher entretenu par le bourreau Edwin PLENEL. Comment ne pas reconnaître sous les traits du "bonimenteur", du charlatan de foire prétendant soigner tous les maux du siècle, ce menteur professionnel à la fois sympathique et proche des gens, un des personnages les plus singuliers et les plus suffisants de notre temps. Il n'a aucun principe, aucune morale, aucune parole, aucune fidélité : cet art du mensonge où il excelle et qu'il pratique professionnellement n'a qu'un but : servir ses intérêts, tous ses intérêts, rien que ses intérêts ! Sur les tréteaux de la scène médiatique, ne s'est-il pas laissé entraîner à prononcer ces paroles admirables pour flatter l'oreille des vilains : "Mon seul adversaire, c'est le monde de la finance !" ; trop soucieux de son apparence physique et convaincu qu'en politique l'esthétique est plus importante que les idées, il n'a pas eu le temps de réfléchir au moindre programme. Comme son prédécesseur avait atteint un important niveau d'impopularité par ses réformes, dont certaines comme celles concernant le droit pénal se heurtaient à un refus de mise en œuvre de la loi républicaine par certains magistrats de gauche, il n'appliquera qu'une seule maxime : " ERADIQUER TOUT CE QUE SON PREDECESSEUR A CONSTRUIT !" ; suffisant pour être élu effectivement.
Et c'est ce programme qu'il appliquera, même dans les domaines les plus généraux et universels, comme le principe de précaution sanitaire, où dès 2013, par pure haine, il n'hésitera pas à priver le pays des 750.000.000 de masques chirurgicaux ou FFP2 stockés dans la Marne en prévision d'une prochaine pandémie ; sur les estrades foraines, il s'est engagé à éradiquer le chômage en deux années : en conséquence, SARKOZY se trouve attaché sur le fauteuil des opérations, et le CHARLATAN trépane sa boîte crânienne pour extraire la pierre de CHOMAGE dont il est l'unique responsable ! Comme les choses sont simples en pays "bisounours" !
Au rang de ses soutiens les plus indéfectibles, mais pas les plus fidèles puisqu'ils se donnent toujours au plus offrant à leur cause, un quarteron illustre de pédophiles qui, plus encore que le bonimenteur en personne, souffrent d'une grave névrose d'obsession sexuelle ; ils seront récompensés de leurs vices et perversités par le charlatan lorsqu'il aura atteint son but ultime. L'existence admirable de Gilles de Rais, compagnon de Jeanne d'Arc et pédophile assassin de dizaines d'enfants, éblouit encore et inspire cette "camarilla" LGBT.
Mais ils ne sont point présents sur le tableau actualisé de BOSCH ; car l'artiste a voulu figurer les deux valeurs ultimes à ses yeux d'une bonne dictature de l'esprit hégémonique sur le peuple vil et méprisable des "sans dents" ;- Sous les traits de la "Nonne", Christiane TAUBIRA en constitue l'exemple le plus saisissant. Descendante par sa grand-mère d'esclaves africains, elle s'est attribuée le rôle de victime ostracisée par la société blanche, et peut donc à ce titre tout se permettre : après des décennies d'engagement pour l'indépendance du département de la Guyane (ses mémoires sur le sujet, "Mes Météores", constituent un summum dans le mensonge et la mauvaise foi intellectuelle tant elle reconstruit de manière romanesque l'histoire de sa vie, dont toutes les enquêtes professionnelles et sa famille même dénoncent l'effrayante mythomanie et les mensonges pathologiques qui en constituent l'essence !
Elue indépendantiste du département de Guyane sous l'étiquette du parti "Walwari" qu'elle a fondé, elle flirta quelques années avec Bernard TAPIE et fut désignée grâce à son intervention candidate maçonne du Grand Orient de France à la Présidentielle 2002 sous l'étiquette "Radical de Gauche". C'est vrai qu'elle n'obtint que très peu de voix, mais elles suffirent à éliminer le Premier Ministre socialiste JOSPIN du second tour. Les socialistes guyanais étaient les plus farouches adversaires de l'indépendantiste, et elle leur en faisait payer le prix ! Dés lors, elle se rapprochait de la droite, au point même que SARKOZY lui proposait un poste ministériel. Mais c'est à ses adversaires socialistes qu'elle fit don de sa personne, en acceptant un poste de Garde des Sceaux ; elle put y mettre en oeuvre ses idées anti-colonialistes et militantes en dynamitant de l'intérieur la société française abhorrée : d'abord en défendant devant le Parlement la loi instituant le "mariage pour tous", où elle acquit devant l'histoire le statut de sainte icône de la "socialie-bobo-gay" ; mais surtout en installant les membres d'un syndicat extrémiste révolutionnaire trotskiste à tous les postes de décision du ministère de la Justice, la cour de cassation, les cours d'appel et les principaux tribunaux : elle détruisit donc cette institution, dont la fonction n'était plus de dire et appliquer la loi républicaine, mais de participer à la révolution prolétarienne menée contre la bourgeoisie et le grand capital. Sa fondation des Tribunaux politiques d'exception, comme le Parquet National Financier, dirigé contre tout adversaire politique de droite pour l'éliminer de la course au pouvoir s'il le côtoyait de trop près, restera à jamais inscrite comme un modèle d'efficacité tant il est avéré désormais que ce sont des magistrats politisés qui ont confisqué au peuple le débat démocratique électoral en éliminant l'un des principaux candidats et en imposant ainsi leur choix politiques de militants. Nous vivons désormais sous la "République des Juges", totalement absents dans les missions de lutte contre le crime et la délinquance mais omniprésents et hégémoniques en matière politique, qui, grâce à Mme TAUBIRA, ont réussi leur "pronunciamiento" en dépouillant le peuple de son libre-arbitre électoral !
- Enfin, si la Justice constitue l'un des piliers d'un pouvoir dictatorial sur les esprits, le contrôle total du pouvoir sur tous les médias en constitue le pendant indispensable ; là aussi, l'opération a réussi au-delà des espérances de ses concepteurs ; elle tient d'abord à l'effondrement des ventes et la faillite économique de tous les quotidiens de gauche de la presse dite "d'opinion". Afin de la sauver, c'est l'Etat par l'intermédiaire du Ministère de la Culture qui, pour soi-disant garantir l'expression de toutes les idées, s'est substitué au lecteur récalcitrant et finance ces titres avec l'argent public, totalement détourné de son rôle régalien !
Ces titres en déshérence ont été acquis pour des sommes dérisoires par des aventuriers - forbans ou flibustiers industriels sans foi ni loi qui les ont mis au service du pouvoir socialiste, en échange de prébendes et d'avantages pour leurs affaires les plus juteuses qui les lient à l'Etat. Quant aux journalistes, ils ont toujours le choix : au nom de leur liberté de conscience, soit de démissionner de la rédaction du journal et aller pointer au chômage ; soit de rester en faisant la preuve de la souplesse de leur échine dans le service et le soutien du pouvoir socialiste et des valeurs de la gauche "bobo" et des activistes des mouvances LGBT et pédophiles.
Pour les médias audio-visuels, l'affaire était bien plus simple ; d'abord, parce que les principaux sont propriétés de l'état et financés exclusivement par l'impôt public ; ensuite parce que les journalistes qui les servent sont recrutés sur des critères professionnels liés à leurs engagements politiques et leur militantisme avéré. Puisque c'est le contribuable qui paie, ils sont ridiculement nombreux au sein de rédactions hypertrophiées et redondantes, qui n'ont d'autre vocation que de servir de "maison de retraite et de repos" à des professionnels adeptes de la promotion de partis et de valeurs prétendument de gauche. En créant le CSA (Conseil Supérieur de l'Audiovisuel) qui a droit de vie et de mort sur les chaînes et stations privées, le Président de la République qui en nomme le Président, choisi toujours au nombre de ses plus proches fidèles, exerce donc un pouvoir totalitaire sur la presse comme sur l'audiovisuel de ce pays.
Rien d'étonnant donc à ce que le CLERC (symbole du pouvoir médiatique contrôlé) et la NONNE (symbole du pouvoir judiciaire révolutionnaire trotskiste) se réjouissent de la trépanation publique d'un ancien Président : c'est eux-mêmes qui l'ont condamné, lynché et exécuté sur la place publique ; le pouvoir dont ils se sont emparé est désormais infiniment supérieur au Politique qui leur a lâchement cédé sa place.