En décrivant ces personnes, maladivement obsédées et hypnotisées par les lumières du paraître, prêtes à tous sacrifices - quitte à s'y brûler les ailes comme les insectes - et tous les abandons pour recueillir une seconde d'absconce et vaine célébrité, NIETZSHE ne décrivait-il pas avec plus d'un siècle d'avance les vices et addictions dont souffrirait un Chef de l'Etat français, porté par accident au pouvoir, et plus soucieux de ce que l'on pourrait dire et écrire de lui que de l'inanité de ce qu'il aurait effectivement manqué de réaliser.
" Que d'hommes se pressent vers la lumière non pas pour voir mieux, mais pour mieux briller. "
Friedrich Nietzshe dans Le voyageur et son Ombre