Elle avait lancé de loin sa campagne présidentielle en citant comme modèle de démocratie et de société apaisée son pays, la NORVEGE, quelques semaines avant que Anders Behring Breivik ne fasse exploser avec une voiture piégée un site gouvernemental norvégien, puis n'aille avec des armes de guerre abattre froidement 77 jeunes garçons et filles rassemblés à l'occasion d'un rassemblement festif.
Elle avait aussi eu la prétention de supprimer le défilé militaire annuel sur les Champs Elysées pour la fête nationale parce que belliciste et malsain par les valeurs guerrières exaltées, et avait manifesté le projet de le remplacer, comme dans l'exemplaire modèle norvégien, par un défilé bisounours d'écolières et d'écoliers et de leurs grand-parents jetant des pétales de roses en signe de paix et d'amour.
On la croyait perdue, seule dans quelque fjord sur la côte Atlantique de son pays de neige, méditant sur sa grandeur passée lorsqu'en 1962 elle fut élue seconde dauphine de Miss Norvège ; ou bien plus tard lorsque Magistrat au parcours "atypique !" elle terrorisait de grands industriels socialistes qu'elle jetait en geôle et en pâture aux médias dont elle adore la compagnie ; ou encore plus tard encore lorsque portée par une ambition dévorante sur laquelle son âge n'a aucune prise elle humiliait avec le concours de Cécile Duflot et Jean-François Placé (la girouette à veste réversible qui veut faire descendre les lycéens dans la rue pour rapatrier Léonarda et faire payer aux contribuables franciliens ses multiples amendes routières !) ce pauvre Nicolas Hulot pour dégager sa route vers la candidature présidentielle avec l'immense succès que l'on sait (2% des voix) ; ou en ces jours de mai 2012 lorsqu'elle rassemblait quotidiennement, comme PLACE et DUFFLOT, ses amis journalistes dans des conférences de presse, pour rappeler "urbi et orbi" qu'elle était prête à se sacrifier pour faire don au pays de sa personne s'il advenait qu'on lui propose un poste ministériel ; ou bien lorsque quelques semaines plus tard elle s'engageait, pour châtier AYRAULT de l'avoir négligée, dans la lutte contre la construction du nouvel aéroport Notre-Dame des Landes de Nantes si cher à son coeur ...
Mais depuis elle est "has been" chez les bobos, le "songe d'une nuit de printemps 2012" n'est plus tendance ! ; après le ridicule de ses postures de justicière (rappelez-vous le circuit en bus organisé avec quelques journalistes sur les lieux où l'ancien Président avait exercé un mandat !) ou de ses "looks" lorsqu'elle faisait en campagne électorale la promotion des lunettes Tchin Tchin d'Afflelou, elle sombre dans l'oubli malgré un intense activisme médiatique qui n'intéresse personne et ses critiques incessantes contre le Président dont elle a soutenu l'élection (comme d'autres d'ailleurs, n'est-ce pas MELENCHON, BAYROU et tant d'autres ...), esseulée dans le camp écologiste en implosion permanente qui perd, par la grâce du trio maudit qu'elle forme avec DUFLOT et PLACE, ses représentants les plus charismatiques et toute crédibilité ; elle n'existe plus, sinon sous forme d'un vague ectoplasme au goût amer dont on cherche à effacer le souvenir !
Et ne voilà-t-il qu'en ce mois d'octobre 2013, elle revient vengeresse, agressive et toujours aussi haineuse sur la scène médiatique, et dans une déclaration incendiaire insulte les français rapatriés d'algérie (au rang desquels son grand ami MELENCHON !) en les comparant aux roms qui pourrissent la vie des citadins français, semant tristesse et désolation même chez ses alliés les plus résolus (il en existerait encore ?). Que voulez-vous, en 1962, elle avait dix-huit ans, participait aux concours de beauté dans son pays de Norvège, et ne marquait que peu d'intérêt pour la langue, la culture et l'histoire de France ! Hier encore, j'avais vingt ans, chante Charles Aznavour ; on peut donc , en sa qualité de citoyenne, lui pardonner son inculture de l'histoire de France, même récente ! ; mais en tant que dirigeante politique aspirant à exercer les plus hautes charges de la République, est-ce bien sérieux ?