De la harangue d’Oswald Baudot

juge pascalDésormais, rendre la Justice au nom du Peuple français a profondément changé de nature : la finalité n'est plus la recherche et la découverte de la vérité, le châtiment des auteurs d'infraction et la réparation du préjudice des victimes mais un acte révolutionnaire dont le but est de renverser et inverser l'ordre social en instituant le Juge en protecteur des faibles et des pauvres et en bourreau des puissants et des riches qui feront l'objet d'un préjugé défavorable systématique, fut-ce au prix de la vérité.

syndicat magistratureLes principes fondamentaux du droit ne sont plus appliqués par des Juges qui ne disent plus le droit au nom du Peuple, mais le font en fonction de leurs engagements politiques ; dans la nouvelle alliance progressiste constituée autour du couple tout puissant Magistrature / Médias, le "secret de l'instruction" a totalement disparu. Le Juge devient une vedette médiatique, qui s'exprime abondamment sur toutes les chaînes d'information et qui, prestige acquis de redresseur de tort des "politicards pourris", abordera à son tout la carrière politique qui est son ambition ultime. Les procès-verbaux s'étalent à la Une de la Presse et les Médias dénoncent, font le procés et exécutent publiquement les adversaires (surtout politiques) hostiles à l'idéologie progressiste dont ils sont les porte-parole, les éliminant préventivement des élections où ils avaient quelques chances de succès. Ce couple, manipulé par des professionnels du "trotkisme", a donc signé l'arrêt de mort de la démocratie : les Médias choisissent et promeuvent les candidatures qui leur agréent, et avec l'aide des Magistrats de gauche affiliés au Syndicat de la Magistrature, éliminent toute ambition contraire à leurs intérêts catégoriels.

C'est lors de la bien triste affaire de "Bruay-en-Artois" que le "Syndicat de la Magistrature" entra en avril 1972 dans l'histoire médiatique et rompit le lien de confiance et de respect entre justiciables et magistrats, censés dire le droit au nom du peuple français, qui faisait jusque là consensus..

Il trouvait sa source dans un macabre fait divers : le meurtre d'une jeune adolescente dont le corps avait été retrouvé dans un terrain vague ; affaire malheureusement banale, mais qui connut la gloire internationale grâce à un juge d'instruction de Béthune, le Juge Pascal, devenu célèbre sous le nom de "petit juge rouge" , un des premiers adhérents du révolutionnaire "syndicat de la magistrature", crée dans l'exaltation révolutionnaire post-soixante-huitarde : il voulait utiliser cette enquête pour prouver l'inutilité du "secret de l'instruction" auquel il était opposé et ne cessa de nourrir d'informations plus ou moins publiques la presse progressiste et révolutionnaire.

Et notamment, la gauche "maoïste" regroupée autour de SARTRE et GLUKSMANN (oui, le père de Raphaël !), totalement fascinée par le modèle chinois, d'abord sa campagne d'éradication des quatre nuisibles (rats - moineaux - moustiques et moineaux, avec les désastreuses conséquences subies par l'agriculture chinoise où les paysans doivent poloniser les plants à la main !) et surtout la Révolution Culturelle - (ses destructions de biens privés et monuments publics, ses fameuses auto-critiques humiliantes des cadres et responsables retenues à charge pour leurs procès, ses dénonciations, ses persécutions, ses exécutions publiques, ses déportations en camp de travail) - sous le nom de GAUCHE PROLETARIENNE , dont l'organe de presse LA CAUSE DU PEUPLE avait envoyé sur place ses éléments les plus exaltés, qui menèrent une incroyable campagne d'activisme révolutionnaire dont le principe de base se fondait sur l'assertion que la jeune victime étant issue d'un milieu populaire, l'auteur du crime ne pouvait qu'être qu'un notable bourgeois.
Le notaire local fit évidemment les frais de ce lynchage et fut incarcéré sous cette présomption, ainsi que sa maîtresse ; bien que libérés quelques mois plus tard par la Cour d'Appel et reconnus totalement innocents, leur vie était brisée.

Ce ne fut que la première d'une longue liste de victimes innocentes de cette idéologie : bien qu'un jeune garçon, compagnon de jeu de l'adolescente, ait reconnu plus tard le meurtre et que les lunettes de la victime aient été retrouvées dans sa chambre, la gauche révolutionnaire ne pouvait se tromper et l'affaire ne fut jamais élucidée !
Mais qui se souciait du meurtre d'une fille d'ouvrier : pas la GAUCHE PROLETARIENNE en tout cas, qui avait d'autres révolutions ô combien plus importantes à mener !
Parmi les jeunes journalistes de LA CAUSE DU PEUPLE les plus enragés, un deviendra célèbre sous le nom de Serge JULY, créateur puis directeur du quotidien LIBERATION. mediapartDésormais retraité, pour arrondir ses fins de mois, il pérore doctement aux côtés de Daniel COHEN-BENDIT, Romain GOUPIL, Gérard MILLER, Rokhaya DIALLO,, Yassine BELATAR, tous connus pour leur modération d'extrême-gauche, sur les plateaux de la chaîne d'information LCI, propriété du groupe BOUYGUES !!!, et entretiennent le "peuple des sans dents" des voies de la révolution prolétarienne, de l'avilissement de la nation impure, et du démembrement de l'état de droit.
Les titres de LA CAUSE DU PEUPLE sur l'affaire de BRUAY sont exemplaires, car entrés dans la légende ; ils témoignent à quel point le sectarisme politique peut rendre aveugle, sourd et fou et ouvrent la voie idéologique suivie par une génération de magistrats progressistes : 
« Et maintenant, ils massacrent nos enfants : il n'y a qu'un bourgeois pour avoir fait ça ! » ;
et bien sûr, le fameux :
"Un homme qui mange une livre de viande par repas ne peut-être que coupable"
, qui ciblait le notable, criminel désigné, puisque Notaire !

 Le SYNDICAT DE LA MAGISTRATURE , tout droit sorti des entrailles maléfiques de l'idéologie révolutionnaire soixante-huitarde, a voulu extraire le Magistrat de l'archétype classique issu de la REVOLUTION FRANCAISE , c'est-à-dire un ou une citoyen(ne)sans passion ni parti pris, appliquant mécaniquement une loi pénale, expression d'une volonté majoritaire votée par la représentation nationale démocratiquement élue.

Dans le concept révolutionnaire français, point besoin de magistrats professionnels qui ont durant les siècles monarchiques appliqué une JUSTICE de classe où les traitements infligés différaient en fonction des conditions sociales et de l'appartenance à une classe (la noblesse, le tiers état ou le clergé) ; des Magistrats élus par le Peuple pour le Peuple, issus du Peuple, se devaient d'appliquer les lois pénales de la République, sans qu'interviennent leur sentiment ni leurs convictions morales, religieuses ou politiques.
Pour la Justice égalitaire révolutionnaire de 1789, la personnalité et les sentiments du Magistrat n'interviennent pas : il devait dégager les éléments constitutifs d'une infraction, et lorsque celle-ci était constituée, prononcer la sentence prévue par le Code Pénal. Dans un but égalitaire, et afin que chacun soit condamné en fonction de l'infraction commise et non de sa personnalité, de son état de fortune, de sa religion ou de l'influence de sa famille et de ses proches, les circonstances atténuantes ou aggravantes étaient bannies.

Tout au long du XIXème siècle et de la première partie du XXème siècle, en raison des incessants changements de régimes politiques, entre monarchie, empire et république, les Magistrats ont insidieusement remis la main sur le procès pénal et par la réintroduction des circonstances atténuantes ou aggravantes, dont les champs d'application furent sans cesse élargis tant dans le nombre des infractions concernées que dans l'appréciation totale laissée au Juge de minorer ou majorer les peines prévues par le code pénal, ont réintroduit les principes d'inégalité et d'iniquité dans la justice pénale, tares qui avaient valu aux Parlements d'ancien régime la détestation du peuple et coûté leur tête à nombre d'entre-eux !

Le SYNDICAT de la MAGISTRATURE a introduit dans notre droit la notion que le MAGISTRAT est un acteur la révolution prolétarienne ; son rôle n'est pas de dire le droit, il est de combattre les tenants et les représentants des castes dominantes pour faire triompher la révolution sociale et politique, quels que fussent les faits objectifs : le pauvre a toujours raison contre le riche, l'ouvrier contre son exploiteur, la femme contre l'homme, l'enfant contre ses parents ...

C'est à cette source idéologique qu'ont été abreuvés les jeunes magistrats formés par l'ENM de BORDEAUX ; cette justice politisée confie au magistrat le rôle de COMMISSAIRE DU PEUPLE, en charge d'assurer au sein de la société le triomphe de la révolution prolétarienne au prix de l'injustice assumée ; elle est magnifiquement définie dans un texte, connu sous le nom de "Harangue d'Oswald Baudot" , qu'un substitut du Procureur de la République prononça devant de jeunes magistrats qui venaient d'être installés au Tribunal de Grande Instance de MARSEILLE. Il résume l'idéologie de classe du SYNDICAT DE LA MAGISTRATURE dont BAUDOT fut l'un des animateurs (le garde des sceaux Jean Lecanuet voulut le faire citer disciplinairement devant le Conseil Supérieur de la Magistrature, mais il renonça devant la levée de bouclier corporatiste des magistrats ; recul désastreux pour la Justice française, qui renforça le Syndicat de la Magistrature et nous a conduit à la situation que nous connaissons aujourd'hui)

Héros de l'affaire de Bruay-en-Artois, le Juge Pascal dit "Le Petit Juge Rouge" laissera dans l'histoire une trace indélébile avec son "vedettariat" médiatique,  son opposition au secret de l'instruction et ses comptes-rendus incessants à la presse, sous le feu des caméras. Sa postérité a retenu sa leçon : par sa collaboration avec une certaine presse, celle d'Edwin PLENEL et de MEDIAPART, ils travaillent maintenant de concert et ont aboli, de par leur seule volonté et en infraction formelle aux règles légales dont ils s'affranchissent impunément, deux principes fondamentaux de notre droit : le SECRET de l'INSTRUCTION et la PRESOMPTION D'INNOCENCE. MEDIAPART dénonce et livre en pâture ; les Magistrats poursuivent et condamnent à dossiers ouverts pour que la Presse informe, de l'avancement des investigations sans que le mis en cause ne soit parfois même pas informé et apprenne par voie de presse les investigations dont il fait l'objet. Et si en sus c'est un politicien, candidat sur une liste opposée à la liste progressiste trotkiste soutenue par PLENEL et le SYNDICAT de la MAGISTRATURE, il est publiquement condamné et sa vie personnelle, professionnelle, son honneur et sa dignité sont jetés en curée aux "chiens" (c'est ainsi que François Mitterrand qualifie PLENEL dans son hommage après le suicide de Pierre BEREGOVOY)  !
Nous connûmes la mise en cause systématique de notables, dans des affaires criminelles au seul motif de cette notabilité, dont la vie et carrière furent brisées avant que le justice ne reconnaisse leur innocence ; nous eûmes ainsi la glorieuse affaire d'Outreau où les accusations des enfants n'étaient même pas vérifiées puisqu'elles mettaient en cause certains notables ; nous eûmes l'exécution programmée par la justice rouge et les médias de Dominique Baudis, qui ne se releva jamais de l'humiliation infligée, bien que reconnu totalement innocent, puis celle de Michel Roussin, collaborateur de Jacques Chirac ; le Mur des Cons et combien d'autres excès tout aussi condamnables !!!
A contrario, nous avons les libérations anticipées au mépris des arrêts des juridictions populaires d'assises de malades mentaux pédophiles assassins d'enfants, de violeurs, remis en liberté par un seul juge "rouge", irresponsable des décisions qu'il rend, et donc inattaquable, au motif politique que ces délinquants étaient des déchets humains victimes de la société et qu'une peine d'emprisonnement ne saurait leur être appliquée ! Les enfants enlevés, martyrisés, violés par ces fous récidivistes, les jeunes femmes violées et assassinées, les personnes âgées agressés chez elles, bâillonnées, torturées pour leur extorquer la cachette de leurs économies ou plus simplement le code de leur carte bancaire (je pense ici au fils de cette pauvre petite fille riche, Ministre de Hollande), les remercient du fond de leur tombe pour leur vies sacrifiées à des motifs idéologiques et politiques. Mais lorsque ce sont des gens connus, voire aisés, qui peuvent être mis en cause, c'est un feu d'artifice : puisque la présomption d'innocence et le secret de l'instruction n'existent plus, le monde médiatique se moque, s'amuse, condamne, humilie, tire sur l'ambulance et parfois achève et tue ; d'autant plus que la presse progressiste, propriété de M. BERGE (le Pape de la communauté LGBTQ+, banquier du PS et conseiller écouté du Président de la République), financée par les généreuses subventions gouvernementales versées par le Ministère de la Culture aux frais du contribuable , sont tous placés sous influence du "camp du bien" et mènent campagne de presse en son nom pour appuyer les juges séditieux au motif que personne n'est au-dessus des lois et doit être condamné par voie de presse avant d'être jugé. 
Puisque la justice est statutairement indépendante et irresponsable (au même titre que la Gardes des Sceaux est indépendantiste !), et il est interdit de dénoncer de quelconques errements sous peine de poursuites 

Ainsi va la Justice socialiste qui trompe le peuple en lui offrant en pâture un spectacle réjouissant pour ses bas instincts, lui faisant oublier les 5 millions de chômeurs, la dette, l'âge de la retraite, la faillite de la sécurité sociale, l'augmentation de toutes les taxes et impôts, le blocage des salaires et des retraites, le ridicule et l'abaissement du pays sur la scène internationale, l'éducation en berne des enfants, Olivier Falorni, Valérie Trieiweiller et Julie Gayet, les scooters Piaggio à trois roues et la rue du Cirque, .. les nouvelles montures de luxe des lunettes présidentielles, les cireurs de chaussures professionnels venant glacer - aux frais du contribuable - les escarpins des "monsignore" dans les Palais de la République, etc.  etc. !
Alors, face au mécontentement, toujours la   même recette : "panem et circenses" ; et pour le cirque, BOZO-le-CLOWN - familier de la rue homonyme -, il n'y a pas mieux !

Certains Magistrats connus et reconnus ont dénoncé cette idéologie révolutionnaire en disant que les Magistrats qui la portaient étaient " des commissaires politiques qui salissaient la justice "! Lorsqu'un Président de la République et un Garde des Sceaux l'instrumentalisent, avec l'appui d'une presse totalement asservie (voir les articles ahurissants LE MONDE, LE NOUVEL OBSERVATEUR, LIBERATION, TETU, GAYPIED, les INROCKS, MEDIAPART, qui au mépris de toutes les règles de droit, ont un accès direct aux dossiers d'instruction) à des fins politiques pour éliminer un adversaire dérangeant, l'équilibre démocratique est rompu et l'expression libre du suffrage universel, manipulée par la Presse et les Médias de service public, bafouée.
Que reste-t-il alors au citoyen responsable pour se faire entendre ? Les révolutionnaires français et le Docteur GUILLOTIN avaient dans leur désespoir trouvé sans nul doute une solution pour se débarrasser des auteurs d'un coup d'état qui asservissait, avilissait, opprimait et déshonorait les libres citoyens qui le subissaient et l'acceptaient sans réagir.

Mais, fort heureusement, ce n'est pas toute la Magistrature qui est ainsi atteinte par ce cancer idéologique ; dans leur majorité, les Magistrats sont des gens respectables et dévoués, exerçant avec honneur, droiture et désintéressement un métier extrêmement difficile. Ils relèvent de la grande tradition de leurs anciens qui est l'honneur de la démocratie française, salie par le comportement de juges politisés vivant leur métier non comme un sacerdoce mais comme un simple marchepied vers le pouvoir politique. A droite, Jean-Louis DEBRE, actuel président du conseil constitutionnel, en est l'expression, comme Eva JOLY en est l'icône à gauche ; mais quel que soit leur positionnement politique, tous deux partagent une obsession commune : abattre Nicolas Sarkozy !

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