Le 15 juillet au soir, sur son ton habituel métallique cassant de petit robot sans âme, obéissant et servile, Bernard CAZENEUVE est venu expliquer au Journal de 20H de TF1, que toutes les mesures de sécurité avaient été prises à NICE et anticipées par le gouvernement,
qu'il était totalement impossible d'aller plus avant dans la représsion, et que l'on devait donc s'attendre à de nouveaux attentats islamistes dans les mois à venir, inévitables bien entendu car la France est un état de droit qui se refuse à employer des méthodes condamnées par le communautarisme socialo - bobo - écolo - gay - franc-maçon - bien pensant, à l'abri dans son quartier du Marais.
Le plus réaliste en l'état, affirmait-il, serait donc de réserver à l'avance des concessions dans les cimetières municipaux, afin de faire face par anticipation aux assassinats programmés dont seront victimes nos parents et nos enfants.; car, si les favorites présidentielles bénéficient en permanence d'un service de sept officiers de sécurité détachés à temps plein par le Ministère de l'Intérieur, (auprès de Julie Gayet par exemple pour assurer sa protection au double titre de maîtresse présidentielle et de représentante des intermittents du spectacle auprès du Chef de l'Etat, tout comme d'ailleurs l'icône des pédérastes-pédophiles que le Chef de l'Etat a décoré dans les salons de l'Elysée de la Grand Croix de la Légion d'Honneur pour le remercier du financement du Parti Socialiste et des services rendus à la cause GAY), cela ne pouvait assurément être le cas pour tous les "sans dents" et autres "sous-chien galeux" ; mais pour qui se prennent ces gens-là, d'autant plus que le coiffeur-teinturier du chef de l'état et sa maquilleuse, avec leur salaire net mensuel de 10.000€ coûtent déjà assez cher aux contribuables.
Entre son coiffeur-teinturier, sa maquilleuse et la vie d'enfants de "sans dents" de deux ans, le chef de l'état a bien été obligé d'opter pour ce qui est le plus utile à la perfection de sa présentation ! Les enfants de deux ans ont beaucoup de mal à maîtriser les teintures !
Sur son siège au fond du studio, Georges FENECH, Député LR, Président de la Commission parlementaire d'enquête sur les attentats de CHARLIE HEBDO et LE BATACLAN, assistait silencieux et impuissant à saisissant aveu d'impuissance, où la présentatrice du JT, Audrey CRESPO -MARA bienveillante (Mme Thierry ARISSON à la ville) servait la soupe au méritant Ministre de l'Intérieur.
George FENECH est un homme d'un intégrité et d'une honnêteté intellectuelle reconnues, non partisan, particulièrement calme et courtois, l'un de ces rares hommes politiques français (avec le socialiste Didier MIGAULT) qui font l'unanimité car ils placent le sens et l'intérêt de l'Etat et du bien public bien avant leurs propres intérêts carriéristes ou financiers (l'exact opposé de Jean-Christophe CAMBADELIS, Harlem DESIR, Julien DRAY ou Jean-Marie LE GUEN, dits "Les quatre cavaliers de l'apocalypse" car après leur passage les caisses sont vides et leurs poches bien remplies !). Désigné en fonction de ses qualités et de son expérience d'ancien magistrat pour présider cette Commission, à la fois par la majorité de gauche et la minorité de droite, cette commission a fait pendant cinq mois un travail de fond remarquable, se déplaçant sur les lieux des attentats, les reconstituant dans le détail, auditionnant les intervenants les responsables, pour recevoir leurs témoignages et leurs remarques.
La commission a rendu la semaine dernière un rapport de 296 pages dont on peut prendre connaissance sur le site de l'Assemblée Nationale : tome 1 tome 2
concluant son enquête par quarante propositions de bon sens, recommandant une simplification opérationnelle dans l'organisation des services, mais surtout la fin de l'étanchéïté dans la circulation du renseignement entre services engagés dans le même combat mais rivaux au point de ne pas partager l'information. Ces propositions ont évidemment fait l'objet du plus parfait dédain de la part du Chef de l'Etat et de son Premier Ministre autoritaire, qui n'ont même pas reçu les membres de cette commission.
Mais le clou de ce journal fut quand même l'intervention de la Journaliste, qui s'apercevant à la fin de l'émission qu'elle n'avait pas donné la parole à Georges Fenech, se crut autorisée à reprendre l'argumentaire du Ministre de l'Intérieur (selon lequel tout avait été fait dans la lutte contre le terrorisme, les français n'ayant plus qu'à se mettre à genoux, tête baissée, en attendant patiemment que les djihadistes veuillent bien les égorger !) et posa au Député la question qui tue : "Puisque tout a déjà été fait, qu'auriez-vous fait de plus ?"
Georges FENECH, malgré son calme, sa sérénité et sa courtoisie eut beaucoup de mal à s'en relever : lui qui pendant cinq mois vient d'abattre un travail colossal, rédiger un rapport de près de 296 pages et formuler quarante propositions très réalistes balayées d'un revers de main par l'exécutif, qu'aurait-il fait de plus ?