C'est bien lâchement que nous l'avions abandonné, début juin, après son douloureux échec lors des Présidentielles : en sus de sa piteuse éviction du jeu électoral, où son empressement à imposer sa candidature n'avait provoqué que rires et sarcasmes, la candidate socialiste qu'il soutenait par obligation (comme la corde soutient le pendu !), activiste du lobby "LGBTQIA++" parisien, n'avait obtenu qu'un ridicule et lamentable 1,75% des voix ! ; ses anciens ministres, l'indépendantiste Christine TAUBIRA, "la sauveuse orgueilleuse" - bienfaitrice et égérie du Syndicat de la Magistrature et Sainte Icône LGBT -
et l'apiculteur précieux, petit marquis d'opérette et "cabotin délirant" Arnaud de MONTEBOURG", insouciant promoteur de "la cuvée du redressement" et partisan d'une politique à "faire péter les bouchons !" s'étaient ridiculisé par leurs déclarations ineptes et absconses, dans des mises en scène grandiloquentes et loufoques, avant de clore prématurément leur débâcle sur une lamentable retraite sans arme ni bagage.
La voie était donc libre pour la réélection du BRUTUS PARRICIDE, seul représentant crédible de la social-démocratie mondialiste ; bonne continuation à sa pieuse dévotion au "quoi qu'il en coûte" pour maintenir grandes ouvertes les portes du pays à toute la misère du monde, sacrifice allant jusqu'à la prise en charge miséricordieuse des exclus des hôpitaux psychiatriques des pays maghrébins et sub-sahariens, trop dangereux pour demeurer chez eux mais bienvenus en France pour violer, martyriser et massacrer nos enfants.. ; revoilà son positionnement politique "à voile et à vapeur", se voulant "à la fois" de droite pour la rigueur économique et de gauche pour le mépris du régalien, son libéralisme moral ouvert à toutes les dérives des vices et perversités sexuelles, sa discrimination positive en faveur des opprimés et victimes de la société que sont immigrés, racialisés, activistes LGBTQIA++ et les professionnels violents de gauche islamo-gauchistes qui contrôlent des partis comme EELV, LFI et la NUPES, et ont conquis le monopole de l'antiracisme, de l'antifascisme, de la laïcité, de la morale républicaine, de la presse, de l'audiovisuel de service public (qui, bien plus que les électeurs manipulés, marginalisés et infantilisés qui désertent les bureaux de vote) choisissent ceux qui gouvernent le pays !.
"A vouloir toujours être dans le vent, on a le destin d'une feuille morte",
proclame le dicton devenu sagesse populaire !
Ne jamais quitter le devant de la scène "people", parler pour ne rien dire, mentir pour le plaisir de mentir , exhiber les détails intimes de sa vie privée sponsorisée par les laboratoires VIAGRA et CIALIS, dresser le panégyrique indécent de son règne en réécrivant l'histoire, s'enrichir et accroître son patrimoine immobilier, paraître plutôt qu'être, tel était sa constante obsession pour croire encore en l'avenir
Président élu sur un malentendu, mais doté de tous les pouvoirs lors de son élection, disposant du pouvoir exécutif sans qu'aucun contre-pouvoir ne puisse équilibrer et limiter sa toute puissance, puisque le pouvoir législatif (Assemblée Nationale et Sénat) était présidé et dominé par des élus de son parti, que les grands corps de l'Etat tels le Conseil Consitutionnnel et sa maison mère la Cour des Comptes étaient entièrement à sa dévotion avec les obligés qui devaient leur nomination au Parti Socialiste ; que les justices civiles, pénales et administratives également à sa main, car sous contrôle d'un syndicat maison pour les deux premières, et gangrenée par le patient entrisme déployé depuis longtemps par les trotkistes progressistes et la "mafia gay" qui avaient fini par s'en rendre maîtres. Quant au quatrième pouvoir, c'était évidemment le plus soumis à sa volonté : la PRESSE, en faillite économique et commerciale, ne survivait que par les subventions versées par le Ministère de la Culture, qui coupait la perfusion aux titres trop indépendants et hostiles au Président, comme VALEURS ACTUELLES. L'audiovisuel public, bénéficiant de l'infrastructure de diffusion mise en oeuvre sous les gouvernements précédents au nom du service public, pouvait arroser tout le territoire de sa propagande de gauche, dirigée par des hommes du pouvoir (nommés au sous-main par le Président du CSA qui a rang de ministre de l'information), et les chaînes privées étant la propriété des grands groupes de téléphonie mobile, vassales et dépendantes du gouvernement pour l'obtention des fréquences 4G et 5G indispensables au développement de leur juteux commerce.
Jamais Président n'avait bénéficié d'un concours de circonstances aussi favorables pour mettre en œuvre une politique ambitieuse et la satisfaction de ses promesses électorales démagogiques : même l'absolutisme royal n'avait jamais su réunir sous son sceptre les quatre pouvoirs dont le concours assure la pérennité de "l'absolutisme", tout en bénéficiant d'un délai de grâce de trois ans sans échéances électorales pour gouverner sans crainte d'être contesté.
Le résultat de ces cinq années de règne sans partage furent à la hauteur de ce que l'on pouvait attendre d'un personnage aussi falot et indécis : le bilan est effectivement maigre :
- effacement du pays de la scène internationale sur laquelle le Président français est perçu comme un gnome "priapique", tout au plus vice-chancelier de la direction allemande, à sa permanente remorque dans le rôle de faire-valoir ;
- une défense militaire en loques, avec un budget sans cesse amputé et réduit au rôle de réserve budgétaire pour les dépenses sociales ;
- une justice dirigée par un syndicat extrémiste, conçue non plus comme en charge au nom des français de l'application les lois de la République votées par le corps législatif, mais muée en arme subversive d'un combat idéologique, créatrice de ses propres règles - par le fait de l'appréciation souveraine du Juge et l'interprétation subjective d'une jurisprudence - en fonction des intérêts politiques de la classe sociale dont il est le représentant ; des juridictions d'exception sont créées, s'arrogeant tous les pouvoirs sans le moindre contrôle ni la moindre légitimité démocratique, pour corrompre le débat démocratique, juger et éliminer en place publique tout opposant déclaré à la ligne extrémiste définie par une publication dirigée par un agent du FLN algérien, formé à ALGER où il fait sienne une ligne islamo-gauchiste, qu'il ambitionne d'imposer en FRANCE, avec ses alliés les "FRÈRES MUSULMANS" dont les Imams prêchent dans les mosquées implantées avec l'argent étranger dans toutes les villes et villages du pays.
- La grande faiblesse de ce pays, devenu maillon faible de l'Occident, n'échappe pas aux nations hostiles qui en font le champ de bataille de tous les terrorismes dans leur lutte contre notre civilisation, avec les centaines d'assassinats perpétrés contre les citoyens français, au seul motif qu'ils sont blancs de peau et descendants des chrétiens.
- une invasion migratoire en accroissement permanent qui saigne littéralement l'équilibre de notre système social et de santé, devenant repaire d'une délinquance et d'une violence endémiques, certains quartiers abandonnés par l'état régalien au nom du principe de gouvernement du : "pas de vagues, pas de vagues", étant désormais nommés "territoires perdus de la République" puisque les français doivent les quitter, qu'elles sont soumises aux règles vestimentaires et morales islamiques, où le CORAN soumet puis dissout la civilisation française pour imposer ses règles.
- Toute sa campagne électorale, il avait clamé sur les estrades avec ses airs de vieux cabotin mimant les "trucs" éculés de son maître et modèle en politique, qu'il connaissait des recettes miraculeuses pour faire baisser le chômage, pour transmuter le plomb en or, et qu'il se donnait six mois pour obtenir les premiers résultats et changer la vie des français ; cinq années d'échecs permanents et d'humiliation pour ceux qui l'avaient élu !
- un déficit budgétaire devenu gouffre abyssal. Peu importe, ce sont les générations futures qui paieront !
- une désindustrialisation accélérée du pays qui perd ses forces vives et sa matière grise, tant entreprendre est difficile et suspect pour la bureaucratie socialiste ; les procédures sont bien mieux adaptées dans les grands pays voisins, et les sources de financement plus faciles car ne se perdant pas dans les détournements au profit des "mafias" étrangères qui les rapatrient chez elles, qu'il est de règle désormais pour les jeunes entrepreneurs et chercheurs français d'aller exercer ailleurs.
- l'abandon de l'industrie nucléaire qui était notre fierté et permettait de produire l'électricité la moins chère des pays européens dans des conditions non polluantes est désormais rejetée ; signer un accord électoral avec l'extrême-gauche islamo-gauchiste du parti "écologiste" EELV était beaucoup plus important pour ce dirigeant irresponsable que le maintien stratégique des sources d'approvisionnement du pays. En cas de problème, on ferait comme l'Allemagne qui a fermé ses centrales nucléaires, et on brûlera des énergies fossiles qui polluent tout le continent !
- abandon de la filière pharmaceutique puisque plus aucun principe actif n'est produit en Europe, mais sont laissé à la diligence des pays émergeants, essentiellement la CHINE et l'INDE ; sa responsabilité directe dans la destruction du stock de 4 milliards de masque médicaux que son prédécesseur avait fait constituer et leur non renouvellement délibéré a été dénoncée, mais il n'aura évidemment pas à répondre de sa faute !.
Mais tout ne saurait être aussi négatif dans cet inventaire ; quelques points positifs à relever cependant :
- Au plan intérieur, le bloc unitaire de gauche voulu par le candidat HOLLANDE pour le porter au pouvoir (PS - LFI Melenchoniste - EELV - MODEM de BAYROU), a bien sûr explosé en plein vol et s'est répandu en des myriades d'ambitions personnelles aspirant à le remplacer en utilisant les même méthodes !
- le "Parti Socialiste" tout puissant, installé sur le trône du pouvoir absolu sans aucune force pour le contester ni limiter sa suffisance, a implosé sur lui-même et disparaît de la scène politique française ;
- le mensonge permanent est désormais élevé au rang de principe supérieur de gouvernement, sous le contrôle exercé par les médias honorés de l'exercice du rôle d'experts en manipulation mentale des électeurs, oeuvrant pour le magistère moral de la bien-pensance et de la décence étatique, en exerçant simultanément les fonctions d'Accusateur Public comme FOUQUIER-TINVILLE en charge de poursuivre tout "divergent" aux vérités officielles, mais aussi de Juge suprême du Tribunal médiatique pour prononcer les sentences, et de Bourreau pour les exécuter publiquement.
- Mais, on trouve surtout l'institution du "Mariage pour tous", avec, pour la première fois dans l'histoire de la République, le gazage délibéré d'enfants accompagnant leurs parents venus pacifiquement manifester leur désaccord à ce projet. En remerciement, la communauté LGBTQIA++ parisienne réélira triomphalement Maire de la capitale son "amie" Anne HIDALGO, que les électeurs nationaux créditeront d' 1,78% des voix à la présidentielle 2022 où, soutenue par François HOLLANDE, elle était la candidate officielle du PS de tous les socialistes. HOLLANDE et TAUBIRA affichent encore une fois leur total mépris pour le corps électoral, incapable d'exprimer un vote conforme à la doxa définie par "le camp du bien", détenteur de toutes les vérités : en conséquence, sur ce sujet de société (comme cela avait été le cas pour l'abolition de la peine de mort en 1981 par les socialistes déjà !) ils refusent la voie référendaire démocratique, mais préfèrent - quitte à user de violences contre des enfants - imposer par la contrainte leurs propres valeurs morales.
- l'immunité absolue assurée par l'état socialiste en faveur des criminels pédophiles, d'autant plus lorsqu'ils financent les campagnes présidentielles, subventionnent des associations activistes LGBTQIA++ qui viennent perturber les manifestations contre le "mariage pour tous", faire l'apologie de la pédérastie et diffuser la théorie des genres dans les écoles publiques avec les encouragements du Ministre, au nom du respect d'autrui ; n'oublions qu'en 1982, le très progressiste Daniel COHN-BENDIT faisait déjà l'apologie de la pédophilie dans une émission de grande écoute de service public et que, dans la même émission, Gabriel MATZNEFF faisait le récit enthousiaste de ses viols de mineures sans provoquer la moindre réaction !
- le financement à fonds perdus avec l'argent public des associations antiracistes, créées et animées par des membres proches du parti au pouvoir, qui se remplissent les poches en détournant l'argent public, mais créent désordre, violence et incidents contre les adversaires politiques du pouvoir ;
- l'aide et l'assistance fournie à des associations paramilitaires d'extrême-gauche, tels les ZADISTES où les BLACK BLOCKS, voire les FEMENS, troupes auxiliaires et hommes de main du pouvoir pour les sales besognes, qui bénéficient en retour de la bienveillance et de l'immunité pénale pour prospérer sur la délinquance mafieuse en gratification des services rendus à la politique gouvernementale socialiste contre les oppositions démocratiques uniformément taxées de "fascistes" et 'd'extrême-droite".
- Sur le plan institutionnel, n'omettons pas l'installation à l'Elysée - (à l'instar de Marie-Antoinette à Versailles) - et la fonctionnarisation d'une cellule présidentielle en charge des soins corporels et vestimentaires, composée d'un coiffeur-teinturier, d'une maquilleuse, d'un perruquier, d'une manucure, d'un tailleur, d'un "promeneur de chien" après le don par la représentation diplomatique québécoise d'un chien de race Labrador, et surtout d'un cireur de chaussures passé maître dans l'art du "glaçage" du cuir présidentiel, tous largement défrayés par le Trésor Public. Mais comme le proclamait souvent le Président auquel certains reprochaient toutes ces dépenses : "C'est l'Etat qui paiera !".
Elle revêt une importance égale à l'autre création majeure du quinquennat, le "Cabinet noir élyséen" qui, en liaison avec Edwyn PLENEL, MEDIAPART et le Syndicat de la Magistrature, prémédite, organise et exécute les pièges et guet-apens minutieusement conçus pour abattre et exclure du champ électoral tout adversaire politique dont la réussite pourrait nuire au Président. L'efficacité de ces "cellules de l'ombre" fut tout à fait remarquable ; mais si l'anéantissement médiatique et judiciaire des adversaires fut impitoyable, rien n'avait été prévu pour la surveillance des plus fervents soutiens ; l'adage "Mon Dieu, gardez-moi de mes amis. Quant à mes ennemis, je m'en charge !" fut une fois de plus oublié ; et c'est dans l'ombre et sous la protection du giron paternel que grandit et prospéra le fils spirituel qui porta le coup fatal.
Et malgré ce remarquable bilan (par rapport à CHIRAC !), après la dague florentine plantée dans son dos par son fils spirituel, son ostracisation des élections de 2017 pour éviter une humiliante défaite dès les primaires socialistes, il dut se résoudre à priver le pays de sa réélection ; mais, la déception digérée, la volonté de vengeance était là, prégnante et obsessionnelle, et son retour glorieux pour reprendre son dû acté pour le mois de mai 2022 !
Alors, nous eûmes cinq années d'intenses manipulations, d'impudiques expositions médiatiques, d'exhibitionnisme indécent sur les tapis rouges de tous les festivals, des plus prestigieux aux foires à la volaille du plus petit des villages de France ; une intense et régulière production littéraire de réécriture de l'histoire, dédiée à la grandeur d'un quinquennat où l'Etat s'était effondré, mais lui permettant surtout d'investir à tout propos les plateaux des télévisions dédiés à sa cause (notamment le service public bien entendu) en attaquant systématiquement de manière grossière et violente toutes les décisions de son successeur, de grandes campagnes de dédicaces de ses ouvrages où se pressaient des admirateurs de plus en plus nombreux et enthousiastes le suppliant de ne pas les abandonner dans une société de plus en plus métissée et hostile qu'il avait grandement concouru à mettre en place ! Malgré l'appui jamais démenti du service public audiovisuel, notamment FR5, entièrement dévoué à sa cause électorale et sa réélection, tout avait foiré encore une fois !!!
L'on vit combien il fut rejeté par son propre parti dont les caciques, au mépris de tous leurs principes (si tant est que ce genre de "socialistes" en eut jamais le moindre) allèrent se placer sous la protection bienveillante de son rival générationnel, le "leader maximo" admirateur et ami de tous les dictateurs sud-américains qui assassinent leur peuple, trotskiste franc-maçon militant laïcard passé dans le camp de la gauche extrême et de l'islamo-gauchisme militant depuis qu'une musulmane réchauffait son lit ; son rassemblement de gauche, la NUPES, leur garantissait leur réélection et la préservation des avantages acquis.
Pour répondre à cette infamie, la bête blessée dans ses ambitions, prend la décision la plus difficile de sa vie : bien qu'ayant fait voter "le mariage pour tous", "la plus grande fierté" de son mandat qu'il devait bien au vieux pédophile cacochyme, financier des campagnes électorales de la gauche et de toutes les associations activistes LGBTQUIA++, il avait toujours refusé pour sa part de lier sa vie par contrat civil ou mariage religieux (un franc-maçon laïcard et anti-catholique, pensez donc ...) : il avait vécu trente années avec Ségolène, sa rivale en politique, dont il avait eu quatre enfants avant de la laisser choir pour une journaliste à laquelle il allait conter fleurette dans la résidence à GRANVILLE de son ami, le milliardaire Laurent JOFFRIN, rédacteur en chef de LIBERATION. Celle-ci, Valérie TRIERWEILLER, l'avait remarquablement préparé à sa réussite électorale de 2017, en lui faisant perdre 30 kilos, teindre les cheveux noir de jais, changer les montures de ses lunettes et tailler des costumes par de grands professionnels italiens, tout comme ses chaussures sur mesure désormais glacées par le meilleur professionnel parisien. Succès assuré, il l'avait révoquée par SMS, l'humiliant devant la planète pour une actrice productrice de films qu'il rencontrait, en secret rue du Cirque, devant des "paparazzi" en embuscade. Celle-ci, Julie GAYET, alla jusqu'à déposer plainte contre la presse people qui avait révélé l'affaire pour réfuter toute liaison, Mais que voulez-vous, ses sociétés de production avaient besoin des subventions du ministère de la culture pour exister ... Alors ... Et au printemps 2021, une nouvelle révélation de VOICI faisait état de sa liaison secrète avec une très jeune danseuse de l'Opéra de Paris, Juliette GERNEZ, avec photos de leurs rencontres secrètes à l'appui, information immédiatement reprise par GENTSIDE, le DEMOTIVATEUR, PEOPLE BO KAY, et tant d'autres ...
Alors, pour provoquer un choc dans l'opinion publique au plan politique, et faire pardonner son "satyrisme" de "vieux bouc pervers" dans la sphère privée , autant se décider à franchir le rubicon ultime : se marier dans sa bonne ville de TULLE, de manière secrète (sans publication de bans), mais avec une importante campagne dans la presse "people" et la chaîne de service public qui lui est personnellement dédiée, FR5, par les témoins de la cérémonie, afin que nul dans le pays n'en ignore
Mais les électeurs étaient blasés ; malgré les articles dans la presse de caniveau, malgré les communiqués tournant en continu sur les chaînes d'information, malgré le dévouement des émissions d'actualité de FR5 ("C à vous", "C dans l'air", "C ce soir") qui ne manquèrent de faire leur UNE et de commenter abondamment cet "évènement !", l'affaire passa totalement inaperçue, si ce ne sont les habituelles plaisanteries de "beaufs" patentés rassemblés autour d'un barbecue pour faire griller une entrecôte évoquant un vieux monsieur très riche épousant une fraîche et belle princesse innocente !.
Alors, on fit donner toute la réserve disponible ! C'est vrai que la cérémonie devait rester secrète, mais elle ne trouvait sa justification que si tout le monde en parlait comme d'un "évènement majeur" pour le pays. Se résoudre à faire parler les témoins était délicat, car les invités étaient peu nombreux et certaines personnes proches du couple n'avaient été ni informées, ni invitées ; elles pouvaient prendre la mouche et se vexer. Parmi ces déçus, Michel DRUCKER évidemment, ami par intérêt, auquel le Président avait permis de s'accrocher à son émission sur le service public le dimanche après-midi malgré son âge canonique et la politique de la Présidente féministe (de gauche extrême) qui voulait débarrasser ses chaînes de tous les mâles blancs de plus de cinquante ans qui monopolisaient l'antenne depuis des décennies. Alors, tant pis pour DRUCKER ! On ne fait pas d'omelette sans casser les œufs, et éviter que le PS moribond ne termine sa glorieuse existence entre les serres mortelles de MELENCHON, valait bien le sacrifice d'un vieux beau de plus de 80 printemps qui ne peut se résoudre à quitter les feux de la rampe !
On envoie du lourd, du très lourd pour parler aux médias !
Jean-Pierre JOUYET en l'occurence, ami personnel intime du marié depuis qu'ils ont partagé la même chambre lors de leur service militaire, et ne se sont plus quittés depuis. Ils partagent en commun (avec JOFFRIN, héritier du créateur des Editions François Beauval, élevé dans un château normand), d'être tous les trois issus de familles de notables extrêmement aisés qui avaient les principes moraux et politiques de leur position sociale ; une éducation catholique pour ces rebelles prônant la laïcité, des idées de droite, voire de droite extrême. C'est leur crise d'adolescence et la révolte contre le Père qui porta les jeunes hommes vers la gauche de l'échiquier politique, sans qu'ils renoncent pour autant aux douceurs et avantages de la vie bourgeoise ; leur parcours fut donc symétrique jusqu'à leur entrée à l'ENA : ensuite, c'est le parcours classique de la haute fonction publique française, avec les qualités et les dérives maintes fois dénoncées. Ils en constituent l'archétype caricatural : HOLLANDE opta, (pour bénéficier d'un maximum de temps libre et d'un minimum de travail), pour la COUR des COMPTES, (dont il réussit à toucher pleine retraite sans quasiment y mettre jamais les pieds) ; JOUYET, quant à lui, fut un Inspecteur des Finances qui, fait remarquable, prit sous sous sa culpe un jeune collègue nommé Emmanuel MACRON et l'introduisit dans le cercle privé très restreint de François HOLLANDE, élu Président de la République. Son parcours est celui, sans surprise, tracé par leurs prédécesseurs, marqué par l'entre-soi et les conflits d'intérêt, entretenus par le "pantouflage" dans les entreprises privées et retours à la tête d'importantes administrations ou même membres de gouvernement.
Jean-Pierre JOUYET mène une carrière exemplaire ; entre l'Inspection des Finances et la direction d'établissements financiers (dont la Caisse des Dépôts et Consignations), on le retrouve Ambassadeur de France à Londres, mais aussi membre du Gouvernement SARKOZY où son ami François FILLON l'a chargé des Affaires Européennes. HOLLANDE fera de lui son tout puissant Directeur de Cabinet entre 2014 et 2017, période où il fera face à un scandale manipulé par HOLLANDE, lorsqu'il devra avouer publiquement que son ami FILLON lui avait demandé lors d'un repas privé d'intervenir afin que les poursuites judiciaires contre Nicolas SARKOZY, adversaire probable de HOLLANDE en 2017, soient accélérées pour l'éliminer de la course. Un homme donc aux convictions de droite et de gauche modérées, un bon social démocrate, qui rêve de réunir PS et LR dans un grand parti de gouvernement.
L'intervention de celui qu'il considère comme "plus qu'un frère", choisi comme son témoin de mariage, un brillant haut-fonctionnaire à la carrière exemplaire au service de son pays, à la parole rare et précieuse, revêt un caractère d'une importance majeure pour le pays, au point qu'on la découvre sur les médias internationaux les mieux informés de la planète : LA MONTAGNE de TULLE d'abord, auquel l'ancien chef de l'état a donné la primeur de l'information, quotidien à partir duquel l'information ruisselle et rebondit comme un torrent furieux après un orage estival sur tous les médias internationaux : TF1/LCI, PARIS MATCH, GALA et toute la Pesse PEOPLE.
Et quelles croustillantes révélations sur un événement aussi extraordinaire pouvait apporter l'un des principaux acteurs de la pièce : que le marié, dans son immense délicatesse , était lui-même passé derrière le barbecue, non seulement pour concevoir mais pour cuisiner le menu de fête servi aux invités. Et de préciser, dans le langage parfaitement chatié et maitrisé d'un diplomate expérimenté ayant exercé les plus hautes charges, donc avec la modération, la mesure et la distance qui sied à pareil événement : "Il a un talent très particulier, qu’on a encore vu en Corrèze au mariage, c’est que c’est un très bon cuisinier ", a-t-il révélé. Avant d’ajouter avec délectation : "Nous avons mangé de très bonnes côtes de bœuf avec de très bonnes pommes de terre sautées. C’est le meilleur de ce que j’ai vu en France autour de moi ! Il est tout à fait remarquable." "C’était tout à fait à leur image. (…) Le fait qu’il fasse ce mariage, auquel, comme vous le savez, assistait au côté de Julie, Benjamin Biolay, qui est vraiment quelqu’un de très bien, eh bien c’était très sympathique. J’ai passé avec mon épouse deux jours en Corrèze vraiment formidables".
L'été et les vacances approchaient ! Avant de repartir en campagne pour les élections présidentielles de 2027 (auxquelles l'Héritier, après deux mandats, ne pourrait se présenter), il fallait donc rentrer dans son cocon et se faire oublier de l'opinion publique. Mais que c'était difficile pour un homme aussi imbu de sa personne, de son importance historique, et tellement sur que la Providence serait naturellement à ses côtés pour le projeter à nouveau sur le devant de la scène.