La séparation des pouvoirs au sein d'un régime démocratique, telle que définie par Montesquieu au XVIIIe siècle dans "l’Esprit des Lois", constitue l'un des socles du régime républicain :
« C'est une expérience éternelle que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser. Pour qu'on ne puisse abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir.* » [L'Esprit des Lois, Livre XI chapitre IV].
La tradition républicaine française, née après l'effondrement de la monarchie, est en grande partie tirée des conséquences des incessantes chausses-trappes et oppositions des "Parlements" (les cours de Justice sous l'ancien régime) dressées aux projets de réforme portés par l'exécutif, qui bloquaient et empêchaient toute évolution et adaptation du régime et des lois aux réalités de la société. Par la procédure des "remontrances", les Juges avaient acquis le privilège d'examiner les projets législatifs de l'exécutif et le pouvoir de refuser de les enregistrer, ce qui les rendait caducs. Si certains monarques, à l'exemple de Louis XIII, Louis XIV ou Louis XV surent remettre les "Parlements" à leur place et sanctionner impitoyablement leurs dérives, la pusillanimité de Louis XVI l'amena à céder à leurs caprices et précipita la FRANCE dans la RÉVOLUTION, puisque pour contourner l'opposition du Parlement à ses projets de réforme, il dut se résoudre à convoquer les ÉTATS GÉNÉRAUX ! Et l'on sait ce qu'il advint !
D'où la circonspection suspicieuse des révolutionnaires de 89 et des républicains pour les successeurs modernes des "Parlements" et la volonté de limiter et d'encadrer leur champ d'action ; la magistrature n'a donc pas statut de pouvoir, mais de simple autorité comme le signifie très clairement la constitution de la Vème République ; le Général de Gaulle, le père de cette constitution, avait réaffirmé ce principe historique dans une conférence de presse le 1 octobre 1948 : «En France, la seule Cour suprême, c’est le peuple français».
Le principe retenu est celui défini par MONTESQUIEU : "Les juges de la Nation ne sont que la bouche qui prononce les paroles de la loi, des êtres inanimés, qui n'en peuvent modérer ni la force ni la rigueur." Comme il le justifie dans L'ESPRIT DES LOIS : "Il n'y a point encore de liberté si la puissance de juger n'est pas séparée de la puissance législative et de l'exécutrice. Si elle était jointe à la puissance législative, le pouvoir sur la vie et la liberté des citoyens serait arbitraire : car le juge serait législateur. Si elle était jointe à la puissance exécutrice, le juge pourrait avoir la force d'un oppresseur."
Dans les constitutions des quatre premières républiques, il n'existait aucune "cours" ou "conseil" supérieur aux pouvoirs exécutifs et législatifs, émanations de la souveraineté populaire, habilité à entraver ou s'opposer à leurs décisions ! Si la constitution de 1958, pour faire "moderne", établit un Conseil Constitutionnel, il en limite drastiquement les autorités de saisine aux plus hauts responsables de l'Etat, et l'action (s'il est saisi) à l'examen à la conformité des lois nouvelles et règlements aux 181 articles de la Constitution. Mais, depuis 1981, et la prise de pouvoir démocratique par les progressistes (notamment les principes théoriques défendues par son Garde des Sceaux, Ministre de la Justice Robert BADINTER - au demeurant intellectuel remarquable, mais idéologue forcené aveuglé par sa passion !), les faits démontrent que les pouvoirs "exécutif" et "législatif" ne cessent de s'effacer et s'abaisser, laissant la primauté de ce qui devrait être leur rôle : direction de l'Etat régalien, finances publiques, diplomatie, proposition - examen et vote des lois, à une autorité judiciaire conquérante qui décide désormais de la légalité des actes de gouvernement au nom d'un prétendu "état de droit", pochette surprise dont elle étend le domaine de compétence à sa guise au-delà du domaine constitutionnel par la jurisprudence du "Conseil Constitutionnel" et du "Conseil d’État", et décide des candidats autorisés à briguer la magistrature suprême : après l'élimination du candidat François Fillon en 2017, de l'ancien président de la République Nicolas SARKOZY, persécuté au-delà de tout entendement par le Parquet National Financier et son collaborateur presse "MEDIAPART", voici désormais la candidate du RASSEMBLEMENT NATIONAL, Marine LE PEN, favorite des élections présidentielles 2027, irrémédiablement éliminée par un simple Tribunal Correctionnel, avec application d'une honteuse application immédiate de la peine d’inéligibilité avant tout jugement d'appel.
Les motivations de cette décision sont surréalistes et contraires à l'esprit du droit ; mais le pouvoir progressiste, depuis 2012, a favorisé soit par ses nominations directes au Conseil Constitutionnel et au Conseil d'État ses protégés, favoris et collaborateurs directs ; soit en confiant à un syndicat trotskiste militant, le "Syndicat de la Magistrature", le soin de recruter les nouveaux magistrats en fonction de leurs critères idéologiques, de les former au sein de l'École Nationale de la Magistrature, de promouvoir les plus inféodés à l'idéologie dominante au sein de la Cour de Cassation et des Juridictions d'appel et de cumuler les postes de décision au sein du Ministère de la Justice, éliminant de ce fait toute possibilité d'interprétation autre que celle du bloc dominant.
La Justice forme désormais un bloc idéologique politisé uniformisé, aux décisions définitives, puisque l'exécutif progressiste lui a permis d'évoluer en ce sens : non pas évidemment pour administrer une justice meilleure et plus rapide au service des citoyens du pays, mais pour l'instrumentaliser en arme de dissuasion et de neutralisation des adversaires politiques les plus menaçants afin de conserver "ad vitam aeternam" le pouvoir d'une élite technocratique mondialiste, monopolisant tous les pouvoirs dans le pays et n'acceptant plus de les partager conformément aux principes démocratiques.


- les plus nombreux, les "politiciens" de bas étage, sans projet mais qui nourrissent l'ambition de présenter leur candidature à la présidentielle, amenés par Edouard PHILIPPE, Gabriel ATTAL, Xavier BERTRAND du Grand Orient de France, le représentant qatari Dominique DE VILLEPIN, Elisabeth BORNE, etc ..., qui sont prêts à toutes les compromissions pour parvenir à leurs fins et ont sacrifié toute morale politique et respect pour leurs électeurs pour d'hypothétiques gains électoraux : la JUSTICE est d'essence divine, les magistrats sont des entités suprahumaines, leurs décisions sont sacrées - infaillibles et ne peuvent être critiquées (surtout lorsqu'elles neutralisent leurs adversaires !) sous peine de poursuites pour blasphème contre "l'Etat de Droit".
Parmi les représentants de cette tendance, le plus ambitieux, caricatural, grotesque, le plus démagogue, menteur, méprisant pour les électeurs, l'ancien Président Bozo le Clown 🤡, en campagne permanente depuis mai 2017 pour une réélection devenue psychose obsessionnelle. - Beaucoup plus rares évidemment, ceux qui n'aspirent plus à aucun "fromage" ou reconnaissance dans la République, les anciens qui ont mené une carrière digne et respectable, et possèdent une grande expérience pour avoir occupé des postes éminents au sein des plus hautes juridictions, privilégiant la défense des principes républicains et l'intérêt de leur pays au mépris de tout arrivisme et carriérisme : Juriste et Avocate, Maire, Ministre des Relations Européennes, Membre honoraire du Conseil Constitutionnel où elle a siégé de 1992 à 2001, Conseillère d'État, première déontologue de l'Assemblée Nationale après désignation unanime par le Bureau de l'Assemblée, Mme Noëlle LENOIR est représentative de cette catégorie de citoyens exemplaires pour lesquels ce jugement est inique et contraire aux principes républicains.
"Bozo le Clown 🤡", politicard arriviste indigne
"Noëlle LENOIR", l'honneur de la juriste
Membre du même courant politique que Bozo le Clown 🤡, son analyse juridique est l'honneur de la gauche républicaine et disqualifie les propos de l'ancien Président.